Tribunal Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia

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1 Le mardi 20 novembre 2007

2 [Audience à huis clos]

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3 [Audience publique]

4 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Merci.

5 M. ROBSON : [interprétation] J'aurais juste une question de procédure que

6 j'aimerais soulever avant que l'on ne fasse entrer le prochain témoin.

7 Avec tout le respect que je vous dois, je demanderais aux Juges de la

8 Chambre la permission de faire appel de la décision de verser au dossier la

9 déclaration du témoin que nous venons d'entendre. Je ne vais pas en dire

10 plus.

11 A moins que ce ne soit nécessaire de repasser à huis clos si vous

12 souhaitez en discuter de façon détaillée. Peut-être conviendrait-il de le

13 faire. Toutes mes excuses.

14 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Passons de nouveau à huis clos.

15 Mme LA GREFFIÈRE : [interprétation] Voilà, nous sommes à nouveau à huis

16 clos.

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7 [Audience publique]

8 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Merci.

9 M. MUNDIS : [interprétation] En attendant que M. Saric arrive, l'Accusation

10 propose le versement de la pièce PT6214. C'est la deuxième partie du

11 rapport d'expert du Dr Brkic.

12 J'ai déjà discuté de cette question avec la Défense. Nous proposons de

13 demander le versement de ce document par écriture, sans présence du témoin

14 Dr Brkic, qui ne va pas revenir pour des questions supplémentaires.

15 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Bien. Je crois avoir vu des écritures

16 à cet effet, mais j'attends une confirmation de la part de la Défense.

17 M. ROBSON : [interprétation] Oui, Monsieur le Président. Comme la Défense

18 vous a déjà expliqué, nous ne souhaitons pas demander au Dr Brkic de

19 revenir sans grande nécessité. Nous sommes d'accord.

20 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Très bien.

21 Un numéro pour PT6214.

22 Mme LA GREFFIÈRE : [interprétation] Ce sera la pièce à conviction 857,

23 Monsieur le Président.

24 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Merci beaucoup.

25 [Le témoin est introduit dans le prétoire]

26 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Bonjour, Monsieur.

27 LE TÉMOIN : [interprétation] Bonjour.

28 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Veuillez lire la déclaration

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1 solennelle, s'il vous plaît.

2 LE TÉMOIN : [interprétation] Je déclare solennellement que je dirai la

3 vérité, toute la vérité et rien que la vérité.

4 LE TÉMOIN: EDIN SARIC [Assermenté]

5 [Le témoin répond par l'interprète]

6 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Merci beaucoup. Vous pouvez vous

7 asseoir maintenant.

8 LE TÉMOIN : [interprétation] Merci.

9 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Monsieur Mundis.

10 Mme SARTORIO : [interprétation] C'est moi qui vais interroger ce témoin.

11 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Bien.

12 Allez-y, Madame Sartorio.

13 Interrogatoire principal par Mme Sartorio :

14 Q. [interprétation] Monsieur, pourriez-vous dire votre nom et prénom, s'il

15 vous plaît.

16 R. Je suis Edin Saric.

17 Q. Quand est-ce que vous êtes né et où ?

18 R. Le 5 octobre 1965 à Gorazde, municipalité de Kakanj en Bosnie et

19 Herzégovine.

20 Q. En 1994-1995, occupiez-vous un poste au sein de l'ABiH ?

21 R. Oui. En tant que membre de l'ABiH. J'ai servi au département de contre-

22 espionnage du commandement du 3e Corps.

23 Q. Merci. S'agissant du 3e Corps et du département de contre-espionnage,

24 s'agissait-il d'un département ou d'une section plutôt ?

25 R. Il s'agit - attendez un instant. Je vous explique. Excusez-moi. Il y

26 avait un service de sécurité. A l'intérieur de ce service, il y avait le

27 département de contre-espionnage dont je faisais partie.

28 Q. Bien. Le service de Sécurité du 3e Corps, devant quelle entité

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1 répondait-il ? Quel était son supérieur direct ?

2 R. D'après ce que j'en sais, le service de Sécurité était subordonné du

3 point de vue fonctionnel au service de Sécurité de l'état-major principal

4 de l'ABiH. En même temps, il était subordonné au commandement du 3e Corps.

5 Q. Qui était le chef du service de Sécurité à l'état-major principal

6 pendant cette époque ?

7 R. Si je m'en souviens bien, à l'époque où je travaillais pour le

8 département de contre-espionnage, le chef du service au sein de l'état-

9 major principal de l'ABiH était le général Jusuf Jasarevic.

10 Q. Qui occupait le poste du service de sécurité militaire du 3e Corps, du

11 service de sécurité militaire. Je m'excuse.

12 R. A cette époque-là, le chef du service de sécurité militaire était le

13 colonel Ekrem Alihodzic. Vers le milieu de 1995, il a été remplacé par le

14 colonel Agan Haseljic.

15 Q. En plus du département de contre-espionnage du service de sécurité

16 militaire, y avait-il d'autres départements, et si oui, pourriez-vous nous

17 décrire brièvement ces départements ?

18 R. Oui. Le service de sécurité militaire du 3e Corps comprenait d'un côté

19 le département de contre-espionnage, dont je faisais partie, ensuite le

20 département chargé de l'analyse, puis le département chargé des affaires de

21 la police militaire.

22 Q. S'agissant du département du contre-espionnage, qui était le chef de ce

23 département ?

24 R. Pendant la période où j'en faisais partie, le chef de ce département

25 était le commandant Osman Vlajicic.

26 Q. Y a-t-il une abréviation désignant ce département de contre-espionnage

27 ?

28 R. Oui. Mais je ne sais pas si c'est une abréviation officielle, mais nous

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1 l'utilisions dans notre correspondance et dans nos contacts. L'abréviation

2 est OKOP.

3 Q. Pourriez-vous nous expliquer maintenant à quoi cela correspond "OKOP ?"

4 R. [en B/C/S], c'est-à-dire département chargé des affaires de contre-

5 espionnage.

6 Q. Merci. Au sein du département de contre-espionnage, combien y avait-il

7 d'employés, vous y compris ?

8 R. A l'époque, six, moi y compris.

9 Q. Chacun de vous était responsable dans un domaine bien précis ?

10 R. Oui, c'est exact. Chacun des membres du département de contre-

11 espionnage avait "son domaine," "son ressort." Chacun s'occupait des

12 questions bien précises.

13 Q. Pourriez-vous, s'il vous plaît, dire à la Chambre de première instance

14 qui étaient les agents, les employés de ce département et quels étaient

15 leurs domaines de responsabilité

16 respectifs ?

17 R. Si je m'en souviens bien, je vais commencer par moi-même. Moi,

18 personnellement, Edin Saric, j'étais responsable de surveiller tous les

19 événements progressifs de l'agresseur serbo-monténégrin, c'est ainsi qu'on

20 les appelait à l'époque, c'est-à-dire je devais surveiller le côté serbe.

21 Q. Poursuivez, s'il vous plaît.

22 R. Ensuite, mon collègue, Mehmed Siljak était responsable de suivre les

23 événements concernant le côté croate. Ensuite, il y avait là Mahmut

24 Smailagic, qui est décédé entre-temps, qui était responsable, qui devait

25 suivre le fonctionnement et les activités de certaines organisations

26 humanitaires.

27 Ensuite un autre collègue, Enes Srebrenica, qui lui, était chargé de suivre

28 les activités des forces multinationales qui opéraient dans la région.

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1 Ensuite, le cinquième agent était Ruzmir Skopljak, qui lui, suivait

2 également les activités de certaines organisations humanitaires et de

3 quelques formations militaires, formations armées multinationales; puis, il

4 y avait Osman Vlajcic, qui était notre patron à tous, notre chef. Lui, en

5 plus d'avoir été notre chef et d'avoir surveillé notre travail, lui était

6 responsable de suivre les activités des éléments afro-asiatiques, c'est

7 comme ça qu'on les appelait, les événements afro-asiatiques.

8 Q. Y a-t-il un autre terme ou un autre nom utilisé pour indiquer cet

9 élément afro-asiatique ?

10 R. Oui. On utilisait aussi le terme tel que "Moudjahidine," et cetera, des

11 termes semblables.

12 Q. Au sein du 3e Corps, il y avait des divisions et des brigades, savez-

13 vous si chacune de ces unités disposait également des services de sécurité

14 militaires ou quelque chose de tel ?

15 R. Dans la mesure où je connais la structure de l'ABiH de cette époque, et

16 dans la mesure où je peux m'en souvenir maintenant, je crois que chaque

17 unité autonome avait un département, un service, un organe chargé de la

18 sécurité.

19 Q. Bien. Dans le cadre de vos responsabilités quotidiennes, aviez-vous des

20 contacts, une correspondance ou autre chose par des personnes ou entités au

21 sein de ces unités indépendantes ?

22 R. Non. Je n'avais aucun contact direct ni échange de courrier avec ces

23 unités.

24 Q. Vous est-il jamais arrivé de recevoir ou de lire un rapport émanant

25 d'un département du service de sécurité militaire appartenant à une de ces

26 unités autonomes ?

27 R. Oui, c'est là on est arrivé à chaque fois où mon chef, le commandant

28 Osman Vlajcic, nous demandait. S'il recevait un tel document et s'il me le

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1 faisait suivre à moi, alors --

2 Mme SARTORIO : [interprétation] Je vois que le temps est arrivé pour

3 lever la séance aujourd'hui.

4 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] C'est vrai. Ça vous convient d'arrêter

5 maintenant ?

6 Mme SARTORIO : [interprétation] Oui. Merci.

7 M. LE JUGE MOLOTO : [interprétation] Bien. Nous allons le faire, même si on

8 vient de commencer votre interrogatoire. Mais il nous faudra revenir demain

9 de nouveau à 9 heures dans la même salle d'audience.

10 La séance est levée. Nous reprenons le travail à 9 heures.

11 --- L'audience est levée à 13 heures 45 et reprendra le mercredi 21

12 novembre, 2007, à 9 heures 00.

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