Page 1
1 Le vendredi 15 septembre 2006
2 [Conférence de mise en état]
3 [Audience publique]
4 [L'accusé est introduit dans le prétoire]
5 --- L'audience est ouverte à 8 heures 00.
6 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Bonjour, Madame la Greffière, veuillez
7 citer l'affaire.
8 Mme LA GREFFIÈRE : [interprétation] Bonjour, Monsieur le Juge. Affaire IT-
9 05-88/1-PT, le Procureur contre Milorad Trbic.
10 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Je vous remercie.
11 Monsieur Trbic, êtes-vous en mesure de suivre le débat dans votre langue ?
12 L'ACCUSÉ : [aucune interprétation]
13 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Je crois qu'on en a un premier problème
14 de la journée.
15 L'ACCUSÉ : [aucune interprétation]
16 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Il ne devrait pas avoir l'anglais. Je
17 ne sais pas quel est le bon canal, le canal serbo-croate, ce n'est pas
18 celui-là. Je vais répéter ce que je viens de dire.
19 Etes-vous en mesure de suivre les débats dans votre propre langue ?
20 L'ACCUSÉ : [interprétation] Oui, Monsieur le Juge.
21 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Merci beaucoup, Monsieur Trbic. Je vous
22 dis bonjour et je voudrais que les parties se présentent.
23 M. McCLOSKEY : [interprétation] Bonjour, Monsieur le Président. Peter
24 McCloskey avec Lada Soljan et Janet Stewart.
25 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Bonjour.
26 La Défense.
27 M. PILETTA-ZANIN : Bonjour, Monsieur le Président. Stéphane Aleksander
28 Piletta-Zanin pour la Défense.
Page 2
1 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Merci. Deuxième problème maintenant
2 j'entends aussi bien l'Anglais que le Serbo-Croate, l'un après l'autre.
3 Ceci va doubler la durée du procès.
4 C'est la première fois que nous nous rencontrons face à face. Permettez-moi
5 de vous souhaiter chaleureusement la bienvenue.
6 M. PILETTA-ZANIN : Monsieur le Président, Je ne peux que vous remercier de
7 cette salutation, d'autant plus qu'il est très vraisemblable quel soit pour
8 une très brève durée. Merci infiniment, cependant.
9 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Merci, Maître. Vous pourrez peut-être
10 vous expliquer en temps utile.
11 Ce n'est pas simplement pour respecter les formalités, c'est aussi pour que
12 ceci soit acté au compte rendu d'audience. Je voudrais indiquer qu'il
13 s'agit de la première Conférence de mise en état qui se tient suite à la
14 décision de disjonction et elle se tient dans le délai de 120 jours
15 prescrits par le règlement en son article 65 bis. Une Conférence de mise en
16 état a pour objet, en fait, elle en a deux ou plus : elle aide à organiser
17 les échanges entre les parties de façon à assurer la préparation rapide du
18 procès; deuxième objet, pour permettre à l'accusé de soulever des
19 questions, s'il en a, s'agissant de son état de santé mentale et physique.
20 Il y a quelques jours ou quelques semaines, j'ai donné des instructions au
21 Juriste hors classe de la Chambre II. Je lui ai dit qu'il devait y avoir
22 une réunion en application du 65 ter entre les parties de façon à préparer
23 l'ordre du jour de la présente Conférence de mise en état. J'aborde
24 directement le premier sujet, à savoir des requêtes pendantes. En tant que
25 tel, il n'y en a pas, pas de requêtes ou exceptions dont la Chambre aurait
26 été saisi, mais il y a une requête très importante dont a été saisi la
27 formation de renvoi 11 bis déposée le 4 mai 2006 par l'Accusation. Le 10
28 mai, elle a été renvoyée à la Formation de renvoi qui ne s'est pas encore
Page 3
1 prononcée pour des raisons que je suppose - je suis sûr - les deux parties
2 connaissent.
3 Il y a aussi devant la Chambre d'appel, l'appel formé par l'accusé suite à
4 notre décision de disjonction. Là, l'accusé conteste la décision prise par
5 la Chambre de première instance numéro II. En l'absence de commentaires
6 découlant de ceci, je ne pense pas qu'il devrait y avoir de commentaires,
7 je vais aborder le deuxième point de l'ordre du jour, à savoir les
8 questions de communication. Vous le savez, en règle générale, j'aborde
9 cette rubrique à deux titres distincts : il y a d'abord la communication en
10 application de l'article 66(A)(i) et (A)(ii), et puis, la communication en
11 application de l'article 68. Je vais aller au vif du sujet. Je sais qu'on
12 n'en n'a discuté de façon approfondie hier lors de la réunion 65 ter. J'ai
13 obtenu un rapport de mon Juriste hors classe. C'est un rapport clair, mais
14 pas assez. En d'autres termes, je pense où il apparaît qu'il y a quelque
15 chose qui nécessiterait un complément d'information.
16 J'ai été informé du fait qu'hier il n'a pas été placé dans une situation où
17 il pouvait me dire que la communication, en vertu de l'article 66(A)(i) et
18 de l'article 66(A)(ii), avait été effectuée. Cela ne veut pas dire que cela
19 n'a pas été fait, mais il faut toujours savoir si cela a été fait ou pas et
20 les parties n'étaient pas en mesure de fournir à M. Cubbon une réponse
21 claire et nette et à 100 % sûr. Donc, je reviens sur ce sujet, je me tourne
22 d'abord vers l'Accusation afin qu'elle éclaire notre lanterne.
23 Monsieur McCloskey.
24 M. McCLOSKEY : [interprétation] Je crois comprendre, Monsieur le Président,
25 que le 66(A)(i) a été fait le 29 juin 2005 et, pour ce qui est du
26 66(A)(ii), la communication visée par cette disposition est pratiquement
27 terminée, mais, enfin, c'est un processus qui se poursuit là aussi.
28 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Est-ce que vous avez une date en vue,
Page 4
1 date à laquelle d'après vous cette communication sera terminée en vertu du
2 66(A)(ii) ?
3 M. McCLOSKEY : [interprétation] D'après ce que nous savons du dossier, je
4 n'envisage pas d'autres témoins. Je ne pense qu'il en ait d'autre, mais il
5 se peut qu'il y ait des témoins, du côté, par exemple, la santé qui
6 pourrait surgir, mais je pense que nous l'avons terminé cette communication
7 jusqu'à un stade bien sûr où nous serons plus sur le dossier.
8 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation]
9 Maître Piletta-Zanin.
10 M. PILETTA-ZANIN : Merci, Monsieur le Président. A ce sujet, deux remarques
11 : la première c'est comme je l'ai indiqué hier, au vu de l'urgence de ma
12 nomination dans ce dossier, je n'ai pas évidemment contrôlé point par point
13 le dossier qui m'a été communiqué et j'entends souligner, de manière
14 excellente, par mon précédent -- par mon confrère, le précédent conseil de
15 M. Trbic, qu'il correspond en tout point à ce qui lui a été communiqué par
16 l'Accusation. Je pense que, de ma part, cela aurait été un travail inutile
17 par du principe que c'est OK, mais je peux me tromper.
18 Sur un deuxième plan, il y a un problème plus fondamental. Je prends
19 l'exemple des expertises médicales, les dernières en date celle 28 août
20 2006. Ces expertises, qui étaient pour autant établies originellement en
21 langue croate, me semble-t-il, bien, ces expertises auraient été
22 communiquées à mon client qu'en date d'hier. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je
23 n'ai même pas pu l'ayant vu hier, mais sérieusement discuté de ce problème
24 et je crois que le but de cette "disclosure" c'est aussi de permettre à
25 l'accusé de savoir de quoi il en retourne. Par conséquent, là, il y a un
26 problème de fonds parce qu'il n'est pas à mes yeux admissibles que
27 l'administration, quel que le soit le maillon concerné, ne divulgue ou ne
28 communique ces pièces que quelques minutes -- quelques heures, avant
Page 5
1 rendez-vous client avocat, et quelques heures avant une audience comme
2 celle-là. Bon, cela ce n'est pas à mes yeux quelque chose qui est
3 admissible. Merci.
4 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Une chose -- une question de suivi,
5 Maître, après ce que vous venez de dire. Vous avez dit -- il y a notamment
6 des expertises médicales, la dernière du 28 août 2006, et au départ, elles
7 avaient été faites en croate. Est-ce que cela a été bien interprété ou est-
8 ce qu'il y a une erreur ?
9 M. PILETTA-ZANIN : [aucune interprétation]
10 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Votre micro, Maître.
11 M. PILETTA-ZANIN : Oui, en effet. Vous avez sans doute une traduction qui
12 est correct parce que ces rapports ont été établis initialement en langue
13 croate. Ce que je veux dire par là, Monsieur le Président, c'est que nous
14 n'avons même pas l'excuse de la traduction de l'anglais vers le B/C/S,
15 puisque, initialement, ces rapports ont été établis en B/C/S, en langue
16 croate pour être plus précis. Je ne comprends pas qu'il y a un tel retard.
17 Est-ce que j'ai été assez clair ? Je sais que j'ai l'habitude de ne jamais
18 l'être, Monsieur le Président.
19 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Je crois que je vous comprends. Il
20 s'agit sans doute de ces rapports médicaux qui n'avaient pas encore été
21 remis par les autorités du quartier pénitentiaire. En réalité, est-ce qu'il
22 s'agit de ces rapports-là ? Ou est-ce que vous parlez du rapport du
23 psychiatre désigné par le bureau du Procureur ?
24 M. PILETTA-ZANIN : [interprétation] Ces deux rapports qui n'en font qu'un
25 qui date, je crois, du 28 août 2006, de mémoire, mais je crois que c'est la
26 date. Ces rapports sont établis initialement en B/C/S et ils ont été
27 physiquement communiqués au client qu'en date du 14.
28 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Y avait-il des commentaires, Monsieur
Page 6
1 McCloskey, à ce propos ? Quelle était la nationalité du psychiatre ?
2 M. McCLOSKEY : [interprétation] Croate.
3 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Croate.
4 M. McCLOSKEY : [interprétation] Monsieur le Président, nous avons reçu son
5 rapport de façon très accélérée le 31 août. Nous l'avons déposé au Greffe
6 le 1er septembre. Cela aurait dû être envoyé par voie électronique au
7 conseil de la Défense, peu de temps après. Vous le savez, nous ne
8 fournissons pas ce genre de document directement à l'accusé. Ce ne serait
9 pas convenable. Nous avons demandé à ce que cela soit traduit en anglais.
10 Pour une fois on a effectivement la langue de l'accusé --
11 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Mais, oui, précisez-moi parce qu'en ma
12 connaissance, il n'y a pas grandes différences entre le Serbe et le Croate.
13 On me l'a expliqué pendant deux heures, on m'a expliqué cette différence
14 entre ces deux langues, donc, je suis un peu au courant, mais, enfin,
15 écourtons. C'est quelque chose de fondamental. C'est un droit qu'a un
16 accusé. Voici ce que je vais faire. Je vais prescrire des délais, un délai
17 de deux semaines qui court à partir de maintenant et vous allez un peu
18 faire votre devoir, vous allez voir s'il y a d'autres éléments à
19 communiquer en application du 66 [comme interprété] (A)(ii). Au bout de ce
20 délai de deux semaines vous devrez déposer une déclaration nous faisant
21 part de vos conclusions, de vos résultats, après quoi je déterminerais une
22 autre date qu'il vous faudra respecter pour terminer la communication. Deux
23 semaines vous suffisent ?
24 M. McCLOSKEY : [interprétation] J'ai pu m'intéresser à la question hier et
25 aujourd'hui, je peux vous dire dès maintenant, à notre connaissance, nous
26 n'avons plus à ce stade de déclaration préalable de témoins à fournir.
27 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Déclarations ?
28 M. McCLOSKEY : [interprétation] Vous le voyez, on dit copies des
Page 7
1 déclarations d'autres témoins à charge ou déclarations écrites recueillies
2 en application de 92 bis, on essaie de faire un suivi comme on essaie de
3 faire un suivi pour l'autre affaire. Nous avons nos ordres de marche. Nous
4 traitons cet accusé comme nous traitons les autres. Donc, là, je crois que
5 nous sommes à jour.
6 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] D'accord. Je suppose qu'à l'exception
7 de ces documents, c'est la seule question dont est encore saisie la Chambre
8 de première instance pour le moment, le reste a été communiqué.
9 M. McCLOSKEY : [interprétation] Oui, Monsieur le Président.
10 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Le reste fera parti de la procédure
11 permanente.
12 M. McCLOSKEY : [interprétation] Oui.
13 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Oui, Maître Piletta-Zanin.
14 M. PILETTA-ZANIN : Faisons simplement une chose. Vous renvoyez
15 l'Accusation, c'est très bien "homework"; est-ce que, dans ce "homework",
16 on ne pourrait pas vérifier une chose dans l'intérêt de M. Trbic, c'est que
17 tout ce mécanisme de "discolure" soit efficace, c'est-à-dire qu'on vérifie
18 que les documents soient également communiqués en langue serbe ou en langue
19 croate parce que si non cela ne servira pas à grand-chose pour le client.
20 Je rappelle que comme OLAD m'a refusé un nombre successif de co-conseil, et
21 cetera, je n'ai pas pour l'instant d'assistant à plein temps dans mon
22 équipe, qui soit contrairement à l'équipe de l'Accusation, qui soit de
23 langue croate ou serbe, n'est-ce pas, donc vérifions cela dans l'intérêt de
24 l'accusé, s'il vous plaît. Merci.
25 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] L'Accusation sait parfaitement quels
26 sont les documents que le droit les oblige à communiquer dans la langue de
27 l'accusé s'il y a des carences à cet égard. Vous allez bien sûr vous
28 encourir le courroux de la Chambre de première instance.
Page 8
1 Donc, veuillez à ce que tout ce qui se fait en matière de communication se
2 fasse selon les nécessités du droit. Il ne faut pas que tout soit
3 communiqué effectivement dans la langue de l'accusé, mais il y a certaines
4 choses qui doivent l'être.
5 Puis, l'autre type de communication est concerné par l'article 68.
6 D'après le rapport que m'a fait M. Cubbon et, Maître, vous avec confirmé
7 que vous avez reçu un CD de la part de l'Accusation qui devrait contenir
8 des éléments à décharge en application de l'article 68. Je voulais
9 simplement confirmer s'il y a quelque chose que l'Accusation veut ajouter à
10 cet égard.
11 M. McCLOSKEY : [interprétation] Non, Monsieur le Président, là aussi,
12 je pense que nous sommes à jour. Comme vous l'avez dit, il y a cet autre
13 conseil de la Défense qui nous aide à nous acquitter de nos obligations. Il
14 nous vérifie sans arrêt. Je pense qu'il serait utile que M. Trbic nous dise
15 s'il y a des éléments qu'il juge, lui, à décharge, ou s'il peut nous dire
16 où nous pouvons effectuer des recherches où il est possible de trouver ce
17 genre de document. Cela pourrait l'aider ainsi qu'aider les autres accusés.
18 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Je vous remercie. Il y a autre
19 chose que je voulais évoquer avant d'aborder les questions plus délicates.
20 Suite à une décision que nous - et quand je dis "nous", c'est la Chambre de
21 première instance numéro II dont je parle, la Chambre qui connaît en ce
22 moment de l'affaire Popovic - suite à la disjonction, nous avions également
23 ordonné la rédaction d'un nouvel acte d'accusation concernant M. Trbic. Je
24 veux confirmer ceci : l'acte d'accusation que j'ai reçu, du moins en
25 anglais, est-ce qu'il a été traduit et transmis à l'accusé ? L'a-t-il,
26 autrement dit, reçu désormais dans sa propre langue ? Je ne sais pas si
27 vous pouvez le confirmer, Maître.
28 M. PILETTA-ZANIN : Je peux confirmer que je n'ai pas reçu cet acte
Page 9
1 d'accusation en français, Monsieur le Président, mais cela n'est pas votre
2 question. Je vous avouerai que nous n'avons pas examiné cette question avec
3 M. Trbic hier, mais je crois que, dans l'audience que nous avons eue hier,
4 il a résulté du fait que -- ou c'était en cours de notification ou que M.
5 Trbic devait l'avoir à peine reçu. Il me contredira si tel est le cas.
6 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Monsieur Trbic, je voulais
7 simplement que vous me disiez si vous avez ou pas reçu -- dites-moi si vous
8 ne l'avez pas reçu dans votre langue.
9 L'ACCUSÉ : [interprétation] Oui, Monsieur le Président, j'ai bien
10 reçu l'acte d'accusation hier.
11 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Je vous en remercie.
12 Passons maintenant à huis clos partiel.
13 [Audience à huis clos partiel]
14 (expurgé)
15 (expurgé)
16 (expurgé)
17 (expurgé)
18 (expurgé)
19 (expurgé)
20 (expurgé)
21 (expurgé)
22 (expurgé)
23 (expurgé)
24 (expurgé)
25 (expurgé)
26 (expurgé)
27 (expurgé)
28 (expurgé)
Page 10
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11 Pages 10-21 expurgées. Audience à huis clos partiel
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
Page 22
1 (expurgé)
2 (expurgé)
3 (expurgé)
4 (expurgé)
5 (expurgé)
6 (expurgé)
7 (expurgé)
8 (expurgé)
9 (expurgé)
10 (expurgé)
11 (expurgé)
12 (expurgé)
13 (expurgé)
14 (expurgé)
15 (expurgé)
16 (expurgé)
17 (expurgé)
18 (expurgé)
19 (expurgé)
20 (expurgé)
21 [Audience publique]
22 M. LE JUGE AGIUS : [interprétation] Donc, nous sommes maintenant à la
23 fin de cette Conférence de mise en état. Nous avons dû consacrer une partie
24 de cette Conférence à huis clos partiel pour des raisons précises.
25 Comme il n'y a maintenant pas d'autre question à évoquer, je déclare
26 close cette Conférence de mise en état. Je vous remercie, Monsieur
27 McCloskey, et vous aussi, Maître Piletta-Zanin, de votre coopération et de
28 votre courtoisie. Je vous remercie.
Page 23
1 --- La Conférence de mise en état est levée à 8 heures 56.
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28