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Affaire d’outrage au Tribunal concernant Radislav Krstić : prononcé du Jugement le jeudi 18 juillet 2013

AVIS À LA PRESSE
(Destiné exclusivement à l’usage des médias. Document non officiel.)
La Haye, 15 juillet 2013
CS/PA532f

Affaire d’outrage au Tribunal concernant Radislav Krstić : prononcé du Jugement le jeudi 18 juillet 2013

Radislav Krstić

Dans l’affaire d’outrage au Tribunal concernant Radislav Krstić, ancien commandant du Corps de la Drina de l’armée des Serbes de Bosnie (VRS), le Jugement sera rendu le jeudi 18 juillet 2013 à 16 heures, en salle d’audience I.

Radislav Krstić est accusé d’outrage au Tribunal pour ne pas avoir déféré à la citation par laquelle il lui était enjoint de comparaître en qualité de témoin au procès de Radovan Karadžić, ou présenté d’excuses valables expliquant pourquoi il ne l’a pas fait.

Le 23 octobre 2012, en réponse à une requête à cet effet présentée par la Défense de Radovan Karadžić, la Chambre a délivré une citation par laquelle elle enjoignait à Radislav Krstić de comparaître en qualité de témoin au procès de Radovan Karadžić le 15 janvier 2013. Le 7 février 2013, la Chambre a conclu, en réponse à la requête urgente de sursis à l’exécution de la citation à comparaître pour des raisons de santé présentée par la Défense de Krstić, que l’état de santé physique et mentale de Radislav Krstić lui permettait de venir témoigner.

Radislav Krstić ayant refusé de déposer le 7 février 2013, la Chambre a ordonné l’établissement d’un rapport plus détaillé sur son état de santé physique et mentale. Le 13 mars 2013, après examen du rapport en question, la Chambre a conclu qu’aucune raison médicale valable ne justifiait qu’il ne défère pas à la citation à comparaître.

Radislav Krstić ayant à nouveau refusé de témoigner le lundi 25 mars, la Chambre a délivré hier une ordonnance tenant lieu d’acte d’accusation pour outrage au Tribunal.

Lors de sa comparution initiale, le 4 avril 2013, Radislav Krstić a plaidé non coupable du chef d’outrage au Tribunal retenu contre lui. Le procès a eu lieu le 28 mai 2013.

Aux termes de l’article 77 A) du Règlement de procédure et de preuve du Tribunal, le TPIY peut déclarer coupable d’outrage les personnes qui entravent délibérément et sciemment le cours de la justice, y compris notamment toute personne qui étant témoin devant une Chambre refuse de répondre à une question malgré la demande qui lui en est faite par la Chambre.

Le 19 avril 2004, Radislav Krstić a été condamné à 35 ans d’emprisonnement pour avoir aidé et encouragé le génocide commis à Srebrenica en juillet 1995.