Des juristes participent à un atelier organisé par le MTPI au
Conseil supérieur des juges et des procureurs à Sarajevo

Dans la perspective de l’entrée en fonction de la Division de La Haye du Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux MTPI) le 1er juillet 2013, le Tribunal a organisé un certain nombre d’ateliers à Belgrade et à Sarajevo afin d’expliquer la mission de cette nouvelle organisation à plus de 70 juristes et ONG partenaires.

Dans le droit fil de l’engagement pris de longue date par le Tribunal pour renforcer les liens entre la communauté judiciaire et la société civile dans les pays de l’ex‑Yougoslavie, ces ateliers avaient pour but de promouvoir une coopération continue entre les praticiens du droit, les ONG, le TPIY et le Mécanisme.

Le Greffier du MTPI, John Hocking, a déclaré au sujet de l’importance de ces ateliers : « Le Tribunal a noué des relations de travail fructueuses avec les pays de l’ex‑Yougoslavie. Nous nous réjouissons à l’idée de renforcer ces liens, en travaillant main dan la main avec nos partenaires au moment où le Tribunal est sur le point de mener à bien son mandat et transfère certaines de ses fonctions au Mécanisme ».

Les ateliers avaient pour objets le mandat du MTPI, la stratégie d’achèvement des travaux du TPIY et le rôle du Mécanisme dans ce processus. Ils ont permis aux représentants du Tribunal et à leurs partenaires de débattre des implications de la transition vers le MTPI et de l’importance que revêt le maintien de leurs relations de soutien et d’entraide réciproque.

Représentant du Tribunal en BiH présentant les
travaux du MTPI à des ONG partenaires

Trente juges, procureurs et avocats de la défense ont participé au premier atelier, qui s’est déroulé lundi à la Cour d’appel de Belgrade. Le Conseil supérieur des juges et des procureurs à Sarajevo a accueilli hier une réunion similaire avec 20 praticiens du droit. Un débat a également été organisé dans les locaux des bureaux de liaison de Sarajevo et de Belgrade avec plus de 20 ONG partenaires.

« Le Mécanisme joue un rôle extrêmement important pour nous dans un certain nombre de domaines, par exemple en facilitant la prise de contact avec les témoins protégés et l’accès aux archives du Tribunal, qui peuvent permettre d’améliorer grandement les poursuites engagées par les tribunaux nationaux de Bosnie-Herzégovine contre les auteurs de crimes de guerre et contribuer à l’accomplissement de la stratégie que nous mettons en œuvre pour mener à bien ces affaires », a estimé le Juge Minka Kreho, de la Cour d’État de Bosnie-Herzégovine.