Le Président de la République fédérale d’Allemagne, Joachim Gauck

Le Président de la République fédérale d’Allemagne, Joachim Gauck, s’est rendu aujourd’hui au Tribunal dans le cadre de sa visite des instances judiciaires internationales de La Haye.

Le Président Gauck a été accueilli par le Vice-Président du Tribunal, Carmel Agius, par le Procureur, Serge Brammertz et par le Greffier, John Hocking, en présence des juges du Tribunal.

« La visite du Président Gauck coïncide avec un moment très important pour le Tribunal, la célébration de son vingtième anniversaire. À cette occasion, nous sommes très honorés d’accueillir un hôte connu pour être un fervent défenseur des droits de l’homme », a déclaré le Vice-Président, Carmel Agius.

Le Président Gauck a tenu à souligner « l’importance fondamentale du droit international pour protéger, renforcer et faire appliquer les droits de l’homme. Le droit pénal international, en particulier, représente l’engagement pris par la communauté internationale de traduire en justice  les responsables de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre ».

À propos de cette visite, le Greffier, John Hocking, a déclaré : « La République fédérale allemande a toujours fortement soutenu le Tribunal, et nous sommes heureux d’avoir l’occasion de présenter nos travaux, et nos fonctionnaires au Président Gauck, au cours de sa visite. »

Le Président de la République fédérale allemande s’est également entretenu avec le Procureur, Serge Brammertz. Au cours de cette rencontre il a pris connaissance des enjeux auxquels est encore confronté le Bureau du Procureur dans le cadre des derniers procès, en insistant notamment sur la transition vers les juridictions régionales en matière de poursuites pour crimes de guerre.

Le Président Gauck a également rencontré séparément le Juge Christoph Flϋgge qui l’a informé de l’état d’avancement de affaires en cours et des efforts déployés par le TPIY pour mener à bien son mandat. Le Juge Flϋgge a souligné la nature complexe de la procédure, a relevé la portée des crimes en cause, le volume énorme des éléments de preuve recueillis et la difficulté d’obtenir des témoignages et d’assurer la protection des témoins.