« Notre présent repose sur le passé des autres, et si nous voulons un avenir normal, il doit y avoir une catharsis complète de notre société. La guerre est comme un boulet attaché à nos pieds, qui ralentit notre développement normal et le bon déroulement de notre vie. »
Maja Graca, lauréate du premier prix du Concours de rédaction de 2013, lycée Meša Selimović, Tuzla.
Depuis que le Programme de sensibilisation du TPIY intervient auprès des jeunes des pays de l’ex‑Yougoslavie, il a été témoin à plusieurs reprises de leur intérêt pour les questions traitées par le Tribunal. Les concours de rédaction ont été mis en place pour qu’ils aient un moyen de s’exprimer sur la justice pénale après la guerre.
Les concours organisés en Bosnie-Herzégovine depuis 2013 montrent que les étudiants se sentent personnellement touchés par les événements qui se sont déroulés dans leur région dans les années 1990 et par les efforts déployés pour rendre justice après la guerre.
Plus de 200 étudiants ont saisi cette occasion pour faire entendre leur voix en réfléchissant sur la question suivante : « Faut-il juger les auteurs de crimes de guerre commis pendant un conflit armé ? »
Les jeunes dont les travaux sont présentés ici sont nés après la guerre. Dans leur rédaction, ils ont expliqué comment ils ressentent le poids du passé, quels sont leurs espoirs pour l’avenir et comment ils pensent que la justice contribue à un climat de paix.
« Nous devrions faire un petit effort pour ne pas condamner l’amour, la singularité, la vie ou même un sourire, mais nous devrions plutôt condamner la guerre, l’enfermer dans une cellule et être fiers d’y être parvenus ensemble. »
Sabina Poplata, lauréate du troisième prix du Concours de rédaction de 2013, lycée Meša Selimović, Tuzla.Deuxième lycée de Sarajevo
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