Lors d’un voyage d’étude de 8 semaines en Bosnie Herzégovine, des étudiants de l’Université de Denver (États Unis) ont rencontré le représentant du TPIY dans la région, Almir Alić, pour en savoir plus à propos des expériences vécues et des difficultés rencontrées dans le cadre du relèvement du pays après le conflit.
Le professeur Ann Petrila et ses étudiants étaient ravis de l’occasion qui leur était offerte par le Service de sensibilisation du Tribunal de découvrir de nouveaux aspects relatifs aux poursuites engagées par le Tribunal pour les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, et ont exprimé leur satisfaction à propos de ce programme qui permet aux étudiants et aux chercheurs d’avoir facilement accès aux informations relatives aux travaux du TPIY.
À la suite d’une réunion d’information sur les travaux du Tribunal et sur ses principales réalisations au cours des deux dernières décennies, un étudiant a été très étonné de constater qu’une seule femme avait été condamnée par le TPIY pour violations graves du droit international humanitaire et a souhaité en savoir davantage sur le rôle joué par les femmes dans la perpétration des crimes de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. D’autres étudiants ont demandé quelles étaient les circonstances atténuantes dont il était possible de tenir compte pour la détermination des peines concernant les crimes les plus graves.
Les étudiants ont déclaré qu’ils avaient été incités à rencontrer un représentant du TPIY après avoir visité des mémoriaux situés en Bosnie Herzégovine et s’être rendus sur les lieux où divers crimes avaient été perpétrés lors du conflit, dans les années 90.