Sanski Most, 13 février 2013
« Nous ne devons pas oublier ce qui s’est passé, mais nous devrions essayer de réconcilier les groupes ethniques de la région et de coopérer tous ensemble», a déclaré une élève du lycée de Sanski Most, âgée de 17 ans, à l’issue d’une présentation de deux heures effectuée par Almir Alić, représentant du Programme de sensibilisation, à propos des travaux et de l’héritage du TPIY.
Située dans la région nord-ouest de la Bosnie-Bosnie-Herzégovine, Sanski Most a énormément souffert pendant la guerre, et c’est sans doute ce lien intime des élèves avec le sujet qui les a conduits à poser tant de questions à Almir Alić et à tant vouloir exprimer leurs idées sur les thèmes liés aux travaux du Tribunal. Almir a encouragé les élèves à donner leur propre définition de la guerre et des crimes de guerre, avant d’orienter la discussion sur la façon dont le TPIY reçoit les victimes et les témoins lorsqu’ils viennent déposer au Tribunal.
La présentation a également porté sur les crimes de violence sexuelle perpétrés en temps de guerre (que le TPIY a été l’un des premiers à poursuivre), et sur les procédures de révision des jugements, c’est-à-dire les circonstances dans lesquelles un jugement considéré comme définitif peut être réexaminé.
« Tout le monde devrait assister, à cette présentation », a déclaré un élève à Almir, alors que les jeunes gens se rendaient à la classe suivante.