Bijeljina, 22 avril 2014
Alors que le mandat du TPIY touche à sa fin, il était essentiel de trouver les meilleurs partenaires parmi les organisations non gouvernementales pour prendre le relai dans la région et présenter les travaux du Tribunal dans les lycées de Bosnie-Herzégovine (« BiH »). En raison de sa riche expérience dans des projets visant à établir les faits sur les crimes de guerre, à demander justice pour les victimes et à encourager la confiance et la réconciliation entre les communautés de BiH, il était logique de choisir le Comité Helsinki pour les droits de l'homme, situé à Bijeljina, en Republika Srpska (« RS »), pour mener à bien cette initiative en BiH.
Le représentant du Programme de sensibilisation du TPIY en BiH, Almir Alić, a animé aujourd'hui un atelier destiné aux futurs éducateurs du Comité Helsinki en RS, afin de compléter leurs connaissances sur les mécanismes de transition vers les juridictions nationales en donnant des informations précises sur les procès pour crimes de guerre tenus devant le Tribunal. Durant une séance intense de trois heures, le groupe, composé d'étudiants en droit de Bijeljina et d'élèves du lycée de la région, a eu aperçu du contenu des exposés donnés et de la méthode suivie par les représentants du TPIY ces trois dernières années dans la région dans le cadre de leurs présentations si réussies.
Les participants ont reçu un certain nombre de documents d'information qui non seulement les aideront à mieux connaître les travaux du TPIY, mais leur serviront aussi de base pour préparer leurs propres exposés. Ils devraient commencer à présenter seuls leurs exposés dans les établissements d'enseignement de BiH dès la prochaine rentrée.
« Le Comité Helsinki pour les droits de l'homme en RS reconnaît non seulement l'importance pour les jeunes de comprendre les fondamentaux et les mécanismes du Tribunal, ainsi que les réalisations accomplies dans la région, mais aussi l'importance d’agir conjointement dans l'éducation des lycéens de BiH, car la construction d'un avenir stable passe notamment par l'acceptation de l’histoire récente », a déclaré Tamara Zrnović à l'issue de l'atelier.